jeudi 29 novembre 2012

Sao Paulo (4)


Sao Paulo (3)


Sao Paulo (2)


Sao Paulo (1)


Voyage à Sao Paulo: les attraits



Le centre des affaires et l'avenue Paulista 

Avec son melting-pot impressionnant, l'avenue Paulista constitue le symbole de São Paulo. De nombreux bureaux de grandes entreprises, mais aussi des centres commerciaux, cinémas, galeries d'art et librairies s'y retrouvent, là où se tenaient autrefois les luxueuses demeures des "barons du café".




Praça de Sé 

Point central de la ville, c'est là que les jésuites érigèrent, en 1554, le premier bâtiment de leur mission destiné aux Indiens. La lente croissance de la ville a eu lieu autour du Pàtio do Colégio, qui comprend la Chapelle Anchieta et le Museu Padre Anchieta, aujourd'hui entourés d'édifices, de boutiques, et de restaurants.





Liberdade, le quartier oriental 

Les premiers immigrants japonais arrivèrent au Brésil vers 1910. Dans le quartier Liberdade, partagé entre autres avec les Chinois et les Coréens, tout rappelle l'Asie : les commerçants, les lanternes, l'immense portail... La communauté de São Paulo représente l'une des plus importantes communautés nipponnes hors du Japon.





Le monastère de São Bento 

De style éclectique, le bâtiment, débuté en 1911 et achevé en 1922, abrite plusieurs sculptures, vitraux et peintures dignes d'intérêt.




Museu Paulista 

Parque da Independência, Ipiranga, www.mp.usp.br
Idéal pour admirer des œuvres régionales et comprendre, à travers les tableaux, meubles, voitures, sculptures et objets exposés, l'évolution du peuple brésilien durant les siècles derniers.



Museu de Arte de São Paulo 

Avenida Paulista 1578, www.masp.art.br 
Le Musée d'Art de São Paulo abrite la première collection d'œuvres picturales occidentales d'Amérique latine, avec des artistes tels que Picasso, Rubens, Goya, Van Gogh et plusieurs grands artistes brésiliens.





Museu de Arte Sacra 

Avenida Tiradentes 676, www.mas.ufba.br 
Ce musée d'art sacré possède une très riche collection d'objets de la période comprise entre les XVIIe et le XXe siècles.



Le football 

Le football (soccer) demeure sans contredit le sport national du Brésil. Il faut absolument assister à un match dans ce pays pour comprendre que le football peut être un art et se dérouler dans la joie! Les stades de Pacaembu, Morumbi et Parque Antartica accueillent différentes équipes nationales et internationales.




La capoeïra 
Plusieurs spectacles de cet art martial brésilien se déroulent un peu partout dans la ville. Sous l'interdiction des autorités brésiliennes, les esclaves de Bahia transformèrent la pratique de ce moyen de défense en danse. Cet art s'exécute aujourd'hui accompagné de chants et d'instruments traditionnels, dont les tambours et le berimbau, un instrument à cordes. 

Voyage à Sao Paulo: les restaurants



Sujinho 

Rua da Consolaçao 2078 ou Avenida Ipiranga 1058, www.sujinho.com.br
Un incontournable pour qui veut vraiment découvrir São Paulo... Ce restaurant populaire, autrefois appelé "Bar das Putas", parce que c'était, paraît-il, leur quartier de prédilection, sert la meilleure et la moins chère des viandes en ville, mais aussi d'excellentes pizzas. Viandes et poissons grillés sont servis avec manioc frit, polenta ou frites.



Shintori 

Alameda Campinas 600, Jardim Paulista, www.shintori.com.br 
Très raffiné, ce restaurant japonais est une succursale d'une chaîne internationale. Établi dans un bâtiment de style oriental, avec jardin japonais et salles cloisonnées, l'établissement sert toutes les spécialités nipponnes.



Consulado Mineiro 

Praça Benedito Calixto 74 ou Rua Cônego Eugênio Leite 504, www.consuladomineiro.com.br
Cuisine paysanne et familiale du Minas, aux portions généreuses : mandioca com carne de sol (viande salée et galette de manioc), tutu (échine de porc rôti avec haricots, chou et riz), feijoada (ragoût d'haricots noirs et de viande). Une adresse très populaire, jouxtant un marché aux puces plein à craquer les samedis.



Fasano 

Rua Vittorio Fasano 88, Hôtel Fasano, www.fasano.com.br 
Restaurant gastronomique réputé dont les menus sont élaborés par le chef italien Salvatore Loi. Murs de briques et architecture étudiée forment un décor alliant années 1930 et hautes technologies.



Alfama dos Marinheiros 
Rua Pamplona 1285, Jardim Paulista

Cuisine traditionnelle portugaise, servie dans une ambiance paisible et discrète, le restaurant est irréprochable dans sa catégorie. Essayez la bacalhau (morue), excellente, et les fruits de mer.



DOM 

Barao de Capanema 549, Jardim Paulista
Cuisine créative alliant plats brésiliens et cuisine internationale, avec un fort penchant pour les cuisines française et italienne. Le chef Alex Atala a été élu meilleur chef du Brésil en 2003.



Churrascaria Bassi 

Rua 13 de Maio 668, Bela Vista 
Le royaume de la viande grillée, avec ambiance chic et files d'attente. Les plats sont copieux.



Almanara 

Rua Basilio de Gama 70
Restauration rapide syro-libanaise d'un côté, restaurant plus chic de l'autre, Almara propose des falafels, kibbés et autres spécialités.



La Casserole 

Largo do Aroucho 346,
Restaurant de cuisine française... tenu par des Belges depuis 50 ans, avec gigots, escargots au beurre et bons vins, servis dans une ambiance sophistiquée.



Antiquarius 

Alameda Lorena 1884, Jardim Paulista 
L'un des meilleurs restaurants portugais en ville, on y sert beaucoup de poissons, dans une ambiance chic. Le risotto aux fruits de mer est particulièrement délicieux, de même que les brochettes de tamboril (lotte).


Voyage à Sao Paulo: les parcs et les plages


PARCS
Parque do Ibirapuera 

Avenida Pedro Alvares Cabral 

Poumon vert de São Paulo, ce parc immense permet de s'offrir une pause fraîcheur et de sentir le pouls de la ville à travers son métissage culturel. Il comporte de nombreux attraits (lacs, restaurants, monuments, espaces culturels et même une réplique d'un palais impérial japonais) et une multitude d'activités y sont possibles : vélo, course à pied, football, promenades, etc.



Jardim Botânico 

Avenida Miguel Stéfano 3031, www.ibot.sp.gov.br 
Pour admirer la flore brésilienne dans un agréable jardin à la végétation luxuriante. Plus de 2000 espèces y sont répertoriées.





Parque Zoológico de São Paulo 

Avenida Miguel Stefano 4241, www.zoologico.sp.gov.br 
Situé dans le Parque Estadual das Fontas do Ipiranga, ce jardin zoologique est l'un des plus grands au monde. Plus de 3 200 espèces, dont plusieurs oiseaux tropicaux, évoluent dans un environnement naturel.




Guaruja 
La plus vaste station balnéaire de la région se trouve à 87 km de la ville de São Paulo. Elle comporte une vingtaine de belles plages, dont Pernambuco et Perequê, à privilégier, et d'excellents restaurants. 


Voyage à Sao Paulo: présentation


São Paulo doit sa fondation à une poignée de jésuites qui, en 1554, établissent la mission São Paulo de Piratininga, à l'usage des Indiens. Gros bourg rural de 20 000 habitants en 1850, la ville commence sa véritable expansion grâce à l'exploitation du café autour de 1885. Les "grands patrons" du café quittent alors leurs plantations, les fazendas, pour s'installer dans ce qui allait devenir la métropole du Brésil. Aujourd'hui parmi les cinq villes les plus peuplées au monde, São Paulo héberge à elle seule le quart de la population brésilienne. 



Près de 19 millions d'habitants vivent dans la région métropolitaine, une jungle urbaine caractérisée par des minorités culturelles très significatives. Peuplée en grande partie par des émigrants européens et des descendants d'esclaves africains, on y retrouve aussi une forte concentration d'habitants d'origine japonaise et libanaise. À la fois capitale économique, culturelle et gastronomique, Sampa, pour les intimes, atteinte de gigantisme, attire les visiteurs par son animation incessante et ses multiples visages. Les Paulistanosaiment vivre dehors, ce qui contribue nécessairement à l'effervescence urbaine où se côtoient parfois trop souvent luxe et misère. 

Rio de Janeiro (4)


Rio de Janeiro (3)


Rio de Janeiro (2)


Rio de Janeiro (1)


Voyage à Rio de Janeiro: le transport


En avion
Pour le transport aérien, l'aéroport international Antonio Carlos Jobim (www.infraero.gov.br) est situé à 20 km au nord du centre de la ville, dans l'Ilha do Gobernador. Taxis et bus relient l'aéroport à la ville, mieux vaut cependant payer sa course à l'avance (avec le service "prépayé") afin d'éviter les mauvaises surprises. En outre, la plupart des vols domestiques transitent par l'aéroport Santos Dumont , situé tout près du centre de Rio, à 1 km de la station de métro Cinelândia.

En transport en commun
Bien que la ville dispose de deux lignes de métro ainsi que d'un réseau de trains, les déplacements s'y font surtout en bus, taxi et voiture. Différentes embarcations relie Rio de Janeiro aux multiples îles parsemant la baie de Guanabara. 

Voyage à Rio de Janeiro: les attraits



Pain de Sucre (Pão de Açúcar

Symbole de la ville depuis sa fondation, ce piton de granite de 395 m s'avançant sur la baie de Guanabara doit sa popularité et son nom à sa forme singulière. Alors que les autochtones le désignaient Pau-nd-Acuqua (signifiant "sommet isolé en pointe"), les Portugais y ont plutôt compris pão de açúcar , la forme du rocher leur rappelant les moules d'argile utilisés pour fabriquer les cônes de sucre, appelés "pains". L'ascension se fait en deux temps. Depuis la Praia Vermelha, le téléphérique gravit d'abord le Morro da Urca avant de rejoindre le sommet du Pain de Sucre. La vue, surprenante, permet d'embrasser la beauté de la ville. Aux pieds du Pain de Sucre, s'étendent les quartiers de Botafogo et de Flamengo tandis que le Christ Rédempteur perché sur le Morro Corcovado se dresse plus loin. Du côté opposé, s'étirent langoureusement les plages de Rio, cernées entre la mer et les montagnes, alors que, face à Rio, la ville de Niterói soumet la baie de Guanabara.




Corcovado et Christ Redempteur (Cristo Rendentor

Veillant sur Rio, de nuit comme de jour, la célèbre statue du Chris Redempteur (Cristo Redentor), les bras ouverts en croix, dresse ses 38 m de hauteur sur le pic du Corcovado, lui-même haut de 710 m. C'est en 1931 que l'œuvre, due à la collaboration de l'ingénieur brésilien Silva Costa et du sculpteur français Paul Landowski, vient surplomber Rio et rejoindre le Pain de Sucre comme symbole de la ville. L'ascension peut se faire en voiture, en bus ou, infiniment plus pittoresque, en train (les départs se font depuis le quartier de Cosme Velho). La vue du sommet est aussi impressionnante que celle qu'offre le Pain de Sucre. Toutefois, en plus d'y apercevoir tout Rio, les favelas et le Lagoa Rodrigo de Freitas, on est aux premières loges pour admirer le... Pain de Sucre.





Sambodrome Marquês de Sapucaí ou Passerelle de la Samba 
(Passarela do Samba

En 1984, le célèbre architecte Oscar Niemeyer transforme un segment de 700 m de long de l'Avenue Marquês de Sapucaí en une structure monumentale dont le principal but est de se convertir en lieu de festivités lors du fameux Carnaval de Rio. C'est ici que défilent désormais les meilleures écoles de samba du monde sur de magnifiques carrosses rivalisant d'originalité. Le Sambodrome consiste en une succession de tribunes à ciel ouvert de plus de 12 m de large, pouvant accueillir jusqu'à 88 500 personnes.





Baie de Guanabara 

Différents ferries, aéroglisseurs et goélettes proposent des excursions dans la baie de Guanabara. Ils permettent d'admirer de plus près les deux forteresses des XVIIe et XIXe siècles, sentinelles de la baie et de Rio de Janeiro.



Vous pourrez aussi rejoindre la ville de Niterói, abritant le Museu de Arte Contemporânea (Musée d'Art Contemporain) avec sa forme de soucoupe volante, ou l'une des 84 différentes îles de la baie.

Museu Chácara do Céu 

Rua Murtinho Nobre, 93
Convertie en musée, la superbe demeure du mécène Raymundo Ottoni de Castro Maia (1894-1968) héberge une collection d'œuvres d'art diversifiés se laissant découvrir au milieu d'un mobilier des XVIIe et XIXe siècles. Les œuvres des peintres brésiliens, dont Di Calvacanti, Visconti et Cândido Portinari, ainsi que celles de Picasso, Dalí, Matisse, Modigliani et Monet retiennent le plus l'attention. Les collections de peintures orientalistes et de cartes géographiques du Brésil, datant des XVIIe et XVIIIe siècles, valent certainement le coup d'œil. Située dans le pittoresque quartier Santa Teresa, la villa dispose aussi d'un parc offrant un magnifique point de vue sur la baie Guanabara.


Voyage à Rio de Janeiro: les restaurants



Confeitaria Colombo 

Rua Gonçalves Dias, 32
Avec son décor rappelant les cafés viennois du début du XXe siècle, la Confeitaria Colombo est une institution à Rio. Construit en 1894, ce spacieux tearoom a conservé ses volutes, boiseries, moulures et, surtout, son style d'autrefois, pour le plaisir des yeux. On se croirait dans le Rio de la Belle Époque. On y sert sandwichs et des salades.



Bistro do Paço 

Praça 15 de Novembre, 48 
Pour se reposer de l'agitation du Centro de Rio, faites une pause dans ce charmant oasis situé dans la cour intérieure du Praço Imperial (palais impérial). La clientèle habituelle vient y déguster des mets élaborés (viandes et pâtes) ou plus légers (sandwichs et quiches) près d'une jolie fontaine.



Restaurante Alba Mar 

Praça Marechal Âncora, 186, près de Praça 15 de Novembro
Situé en bord de mer dans le Centro, cet étrange édifice octogonal offre un panorama à 360° sur l'ilha Fiscal et le pont reliant Rio à Niterói. Coiffé d'un toit en forme de dôme, on raconte qu'il abritait autrefois un marché public avant d'être converti en restaurant pour notre plus grand plaisir. Il propose des fruits de mer au menu.



Churrascaria Porcão 

Rua Barão da Torre 
Situé dans le quartier Ipanema, ce restaurant demeure le rendez-vous des carnivores. Il s'agit de la plus célèbre churrascaria (grill) de Rio. On y mange à volonté... de la viande de qualité et fort bien apprêtée, et accompagnée d'un copieux buffet. Gardez votre appétit pour la fin, puisque c'est à ce moment que les serveurs vous présenteront les plus tendres et meilleurs morceaux.


Voyage à Rio de Janeiro: les parcs et les plages


PARCS

Forêt de Tijuca ( Floresta da Tijuca ) 

La plus grande forêt urbaine au monde côtoie les falaises du Corcovado ainsi que les différents quartiers de Rio de Janeiro et s'étend presque au cœur même de la ville. La superficie de la Floresta da Tijuca est d'environ 3200 ha regroupant plusieurs centaines d'espèces de la flore et de la faune, typiques de la "Mata Atlantica", la forêt atlantique. Différents sentiers permettent d'admirer sa diversité.




Parque Nacional da Serra dos Órgãos 

Situé à environ une heure de route au nord de Rio de Janeiro, le parc national da Serra dos Órgãos permet de se reposer de l'agitation urbaine pour profiter de l'air de la montagne. L'entrée du site se trouve près de la ville de Teresópolis et du fameux pic le Dedo de Deus ("doigt de Dieu"), dont la forme rappelle celle d'une main dont l'index serait tendu vers le ciel. Le parc, ponctué de sommets et de pics et recelant une variété d'oiseaux, dispose de nombreux sentiers balisés s'étendant sur 118 km². Au milieu de la flore de la Mata Atlantica se cachent des cascades et des piscines naturelles.



PLAGES
Pour les Cariocas, la praia ("plage") est non seulement un lieu de détente, mais également une philosophie. Étudiées de près par certains sociologues, les plages de Rio recréent en quelque sorte la société en miniature. Elles s'avèrent plus démocratiques cependant, puisqu'elles sont accessibles à tous et gratuites.



On trouve à Rio 25 plages qui possèdent chacune des traits particuliers. Vous trouverez certainement à Rio la plage qui vous fera chavirer. Copacabana, avec son croissant parfait et doré s'étalant sur 5 km tout près du Centro, demeure la plus mythique et la préférée des touristes. Ipanema , plus sophistiquée et branchée, est aussi la plage du Brésil où le port du monokini est le plus en vogue. 

Voyage à Rio de Janeiro: présentation


Lovée entre mer et montagnes, Rio de Janeiro s'étend sur un site enchanteur, où se succèdent de bouleversants reliefs. Les morros , fameuses collines caractéristiques de sa morphologie, surgissent de la terre et de l'eau selon un désordre que l'on croirait étudié. Avec ses plages de sable doré, ses panoramas grandioses, cette géographie à couper le souffle, on comprend que les Cariocas soient particulièrement fiers de leur ville. Lorsqu'en janvier 1502, les Portugais atteignent la baie de Guanabara, ils croient découvrir l'embouchure d'une rivière, ce qui vaudra son nom au lieu : Rio de Janeiro ("Rivière de Janvier"). À la fondation de la ville en 1565, on la nommera en l'honneur du roi du Portugal, Sébastien 1er, "São Sebastião do Rio de Janeiro". Au moment de l'invasion du Portugal par Napoléon, en 1807, la famille royale portugaise s'établira à Rio de Janeiro. 



La ville deviendra, pour un moment, la capitale du royaume portugais et l'unique capitale européenne hors du continent de l'Histoire. En 1960, Brasilia, la nouvelle ville crée de toutes pièces au milieu de l'Amazonie, vole à Rio son titre de capitale nationale. Aujourd'hui, Rio de Janeiro demeure la capitale de l'État de Rio de Janeiro (situé au sud-est du Brésil) ainsi que la capitale culturelle du pays. Avec une population de plus de six millions d'habitants, elle est la plus grande ville du Brésil après São Paulo. Depuis plus d'un siècle, la migration de la campagne à la ville a mené à la création des favelas (bidonvilles) s'accrochant, se superposant et défiant le vide, depuis les hauteurs des morros de Rio de Janeiro. La ville reflète bien la principale dualité du Brésil, entre richesse et pauvreté. Rio de Janeiro est la première destination touristique de l'Amérique du Sud. Bien qu'elle offre de beaux monuments et quartiers coloniaux à visiter, on ne va généralement pas à Rio pour s'engouffrer dans ses édifices mais plutôt afin de profiter de son rythme de vie qui se module entre les plages, le Centro (centre-ville), le Carnaval, le son de la samba et la caipirinha (boisson brésilienne à base d'eau-de-vie de canne à sucre et de citron vert).

Santiago (2)


Santiago (1)


Voyage à Santiago: le transport


En avion
L' Aeropuerto de Santiago (www.aeropuertosantiago.cl) est le lieu d'arrivée et de départ de la plupart des vols desservant le Chili. Il est situé à 26 km au nord-ouest du centre-ville de Santiago.

En train
Tous les trains de voyageurs au départ de Santiago desservent uniquement le sud du pays. Les trains partent de l'Estación Central, située sur Alameda 3170, à environ 3 km à l'ouest du centre-ville. Il existe également une billetterie dans le centre-ville, à l'intérieur de la station de métro Universidad de Chile (local 10).

En autocar
La plupart des autocars au départ de Santiago partent du Terminal Alameda (Alameda 3750) et du Terminal Buses Estación Central (Alameda 3850), à proximité l'un de l'autre. Les deux gares se trouvent à environ 4 km à l'ouest du centre-ville, et sont reliées par un passage souterrain à la station de métro Universidad de Santiago.

En voiture
Le centre-ville tend à devenir très encombré en semaine et pas seulement aux heures de pointe. Les taxis et les transports en commun s'imposent dès lors souvent comme des solutions de déplacement plus sensées.

En transport en commun
Le chemin de fer urbain de Santiago, désigné du nom de metro, s'impose comme l'un des systèmes de transport en commun les plus agréables du monde. Les stations sont colorées et aérées, et les voitures roulent sur pneumatiques. Les autobus jaune vif et blancs de Santiago sont facilement reconnaissables. Des centaines de lignes relient les coins les plus éloignés de la ville et font ainsi concurrence au métro.

En taxi
Des milliers de taxis sillonnent les rues de Santiago à des tarifs supérieurs à la moyenne latino-américaine, quoique inférieurs à ceux de la plupart des villes d'Amérique du Nord ou d'Europe de l'Ouest.

À pied
Les distances dans le centre-ville et certains autres secteurs de Santiago favorisent les visites à pied, d'autant que plusieurs rues importantes du centre-ville sont exclusivement réservées aux piétons.

Voyage à Santiago: les attraits


Le centre-ville de Santiago est une zone triangulaire délimitée par le Río Mapocho au nord, l'Alameda au sud et l' autopista nord-sud à l'ouest couvre le cœur de la ville.

Les rues exclusivement piétonnières , élégamment revêtues de pierres blanches et grises disposées en bandes alternées, bourdonnent d'activité. Ce réseau se compose essentiellement de trois rues: le Paseo Ahumada, qui s'étend de l'Alameda à la Plaza de Armas (avec un prolongement nord légèrement plus modeste jusqu'au Mercado Central, dans la Calle Puente), la Calle Estado, parallèle au Paseo Ahumado, et le Paseo Huérfanos, qui le croise et franchit une grande partie du centre-ville entre la Calle MacIver (près du Cerro Santa Lucía) à l'est et la Calle Teatinos quelques centaines de mètres plus à l'ouest.



La Plaza de Armas est le cœur traditionnel de la ville, un joli square garni d'arbres, de fontaines et de monuments où les familles aiment se promener. Parmi les bâtiments qui font face à la place, il convient de mentionner l'Iglesia Catedral, une église néoclassique érigée entre 1748 et 1789, dont l'intérieur révèle trois nefs ainsi que de nombreuses peintures et incrustations en or.



Du côté sud de la cathédrale se dresse le Museo de la Catedral, qui présente des images, des peintures et des documents à caractère religieux.

Trois bâtiments occupent la face nord de la Plaza de Armas. Il s'agit du Correo Central , du Municipalidad de Santiago et, entre les deux, du Palacio de la Real Audiencia. Ce dernier est aujourd'hui le Museo Histórico Nacional qui offre un bon aperçu de l'histoire chilienne depuis l'ère préhispanique.



À l'angle des rues Merced et MacIver, la Basílica de la Merced , un édifice du XVIIIe siècle, révèle trois nefs parallèles, une chaire en bois admirablement sculptée, diverses œuvres d'art et un nombre étonnant de tablettes en pierre gravées.



Le Palacio Real Casa de Aduana , l'ancienne maison de la douane datant de 1807, est aujourd'hui devenu le siège du Museo Chileno de Arte Precolombino (Bandera 361, angle Compañía, (www.precolombino.cl), qui expose des pièces archéologiques provenant de différentes régions du Chili ainsi que du Mexique. 

Voyage à Santiago: les restaurants


Centre-ville


Bristol 

Hotel Plaza San Francisco Alameda 816
Le Bristol, aménagé à l'intérieur de l'Hotel Plaza San Francisco, est le restaurant le plus élégant du centre-ville.



Restaurant Les Assassins 

Merced 297-B, angle Lastarria 
Le Restaurant Les Assassins présente un menu français comprenant des viandes aux sauces variées, de la blanquette de veau, des tripes à la mode de Caen, des coquilles Saint-Jacques et un assortiment de salades.



Donde Augusto 

marché central,
Pour les grands amateurs de fruits de mer, rien ne surpasse vraiment le mercado centra l (marché central), qui se trouve à trois rues au nord de la Plaza de Armas. Réputé le meilleur du marché, le restaurant Donde Augusto offre un choix délectable de plats de poisson et de fruits de mer, servis nature ou garnis d'une variété de sauces.


Providencia et Las Condes


Otaki 

Isidora Goyenechea 3280, 
Ce restaurant simple est considéré comme l'un des meilleurs en cuisine japonaise. Il offre une variété de sushis et de nigiris, ainsi que des plats teriyakis.



La Cascade 

Isidora Goyenechea 2930
Cet établissement chic, moderne et élégant, avec petit jardin, propose aussi bien des mets faisant la synthèse des styles français et chilien (par exemple, oursins ou vol-au-vent au crabe comme entrée) que des plats traditionnels français, comme le coq au vin, le bœuf bourguignon et le tournedos.


Voyage à Santiago: les parcs et espaces verts


PARCS

Centre Ville
Le Cerro Santa Lucía a été aménagé et converti en parc urbain dans les années 1870 grâce au labeur de prisonniers soumis aux travaux forcés. On y accède par un escalier monumental depuis la Plaza Vicuña Mackenna, aux abords de l'Alameda (tout juste à l'est de la station de métro Santa Lucía). Il est cependant recommandé de visiter les lieux à la lumière du jour et en s'en tenant aux principaux sentiers.



Le Parque Forestal débute dans les environs du Mercado Central à l'ouest et s'étire sur à peu près 2 km vers l'est, jusqu'au pont de l'Avenida Pío Nono et au cœur du quartier de Bellavista. C'est un long parc étroit qui longe le Río Mapocho sur une distance considérable. Il recèle des jardins bien entretenus, de belles rangées d'arbres d'essences diverses, des sentiers judicieusement tracés et des bancs à profusion.




Parque Metropolitano 

Le Parque Metropolitano abrite entre autres un zoo et couvre l'ensemble du Cerro San Cristóbal, qui fait partie des contreforts andins et empiète sur le territoire de Santiago. Désigné du nom de Tupahue par les Mapuches, il culmine à 880 m au-dessus du niveau de la mer, ou à 320 m au-dessus de la Plaza de Armas du centre-ville, et présente des vues saisissantes sur la capitale et ses environs. 



Bien qu'il soit possible d'atteindre le sommet de cette haute colline en voiture, il s'avère beaucoup plus intéressant de prendre le téléphérique (teleférico) qui franchit une partie de la distance qui sépare la base du sommet puis le funiculaire (funicular). On effectue un arrêt intermédiaire à l'Estación Tupahue, où vous attendent une piscine creusée parmi les rochers et un centre culturel. Les vues aériennes sont à couper le souffle!  

Voyage à Santiago: présentation


Santiago domine le Chili à presque tous les égards. Sa population de 7 millions d'habitants dans son agglomération représente plus du tiers de celle du pays tout entier. Elle s'impose comme la capitale administrative du Chili et demeure sa véritable capitale politique, même si le Congrès siège désormais à Valparaíso. Les hautes montagnes qui se dressent au nord et à l'est lui confèrent un cadre imposant. Une petite rivière, la Mapocho, la traverse d'est en ouest, et la ville, située au cœur même de la vallée transversale du centre du pays, s'étire sur une pente légère. 



La Plaza de Armas, au centre de la ville, culmine pour sa part à une altitude de 543 m. Santiago se laisse facilement découvrir et ne correspond nullement à l'image chaotique qu'on se fait généralement des grandes zones urbaines d'Amérique latine. L'architecture du centre-ville se révèle plutôt terne et grise, jolie mais en rien éblouissante, comme pour dire qu'il n'est nul besoin de se donner des airs. Après tout, les Chiliens sont d'abord et avant tout pragmatiques! 

Lima (2)


Lima (1)


Voyage à Lima: le transport


En avion
La plupart des touristes qui arrivent au Pérou par voie aérienne atterrissent à Lima à l' aéroport international Jorge Chávez
(www.lap.com.pe), situé à 16 km à l'ouest du centre historique de Lima. Pour se rendre au centre-ville, le taxi est l'option la plus simple, mais pas la moins coûteuse. Il existe également un service d'autobus (Urbanito) qui dessert le centre-ville et les quartiers de Pueblo Libre, de San Isidro et de Miraflores.

En taxi
Les taxis n'utilisent pas d'odomètre. Le prix de la course doit être déterminé d'un commun accord entre les parties avant le départ, puisque n'importe qui peut s'improviser chauffeur de taxi et qu'aucune réglementation tarifaire officielle n'est en vigueur. Pour les identifier facilement, les pare-brise des taxis affichent un autocollant coloré où l'on peut lire clairement le mot "Taxi". Certains taxis désignés familièrement sous le nom de colectivos suivent une route fixe et font également office de transport en commun. Comme leur nom l'indique, les colectivos prennent autant de passagers que peut contenir le véhicule, et le prix de la course est plus économique que le taxi.

En autobus
L'autobus est lent, mais constitue le moyen le plus économique pour transiter à Lima et offre plusieurs trajets pour se rendre de Lima Centro jusqu'à Barranco. Il y a deux catégories de véhicules : d'une part, les autobus que tout le monde connaît, et d'autre part, les combis , plus petits que leurs homologues traditionnels.

En voiture
Il est déconseillé de conduire vous-même dans la ville. La circulation y est fort anarchique, les règles de conduite élémentaires sont inappliquées, la signalisation fait souvent défaut, et la ville s'est développée sans aucun plan préétabli. 

Voyage à Lima: les attraits


La Plaza de Armas de Lima, à l'époque de sa création, était un endroit ravissant où logeaient les pouvoirs municipaux, vice-royaux et religieux. Aujourd'hui, ce symbole d'implantation espagnol, sis au cœur de Lima Centro, a certes perdu de son lustre en raison des séismes et de la croissance démographique galopante de l'agglomération, mais elle reste sans conteste un haut lieu historique. On y retrouve le palais présidentiel , la cathédrale et la mairie.



Dispersées autour de la Plaza de Armas se trouvent de très belles maisons coloniales. Au nord, la Casa Aliaga (Jr. de la Unión 224) renferme d'élégants vestiges du passé dont, au dire de certains, le plus ancien plafond de la ville. Au sud, on peut admirer le Palacio Torre Tagle (Ucayali 358), aujourd'hui occupé par le ministère des Affaires étrangères, qui arbore une façade magnifiquement ornée de deux balcons ajourés en bois, richement travaillés.

El Palacio del Gobierno, situé au nord de la Plaza de Armas, présente une énorme façade baroque achevée en 1938. La résidence du président de la République se trouve, sous forte protection, retirée à l'arrière du palais. Le changement de la garde s'effectue avec solennité du lundi au samedi vers 11h30.



La Plaza de Armas est reliée à la Plaza San Martín par le Jirón de la Unión, une rue étroite mais très animée de la vieille ville. La Plaza San Martín fut construite en 1921, quelque 100 ans après la déclaration d'indépendance du général San Martín. Les édifices qui l'entourent ont un style architectural néoclassique.



L'Iglesia Conventual San Francisco (Jr. Lampa, à l'angle d'Ancash) fut l'un des rares sanctuaires à résister aux séismes de 1687 et de 1746 et demeure l'un des plus beaux spécimens de l'architecture du XVIIe siècle. Son élégante façade baroque est mise en valeur par deux jolies tours de pierre s'élançant fièrement vers le ciel et son intérieur renferme plusieurs retables richement travaillés ainsi que des toiles peintes à l'époque coloniale. Les visiteurs sont surtout attirés par les ténébreuses catacombes qui constituent la crypte du temple.



Le Museo Nacional de Arqueología, Antropología e Historia del Perú (Plaza Bolívar), situé dans le quartier de Pueblo Libre, présente au public la quintessence de l'histoire péruvienne, depuis les origines jusqu'à l'époque moderne, grâce à différentes salles d'exposition qui permettent aux visiteurs de se familiariser avec les nombreuses cultures qui se sont peu à peu fondues entre elles au cours des âges pour former le Pérou d'aujourd'hui. La visite de ce musée est à n'en pas douter fort intéressante et très utile avant d'aller explorer les autres lieux historiques du pays.



Le Museo Larco (www.museolarco.org) abrite de nombreuses pièces archéologiques en terre cuite qui constituent une imposante collection de poteries appelées huacos . Au total, environ 80 000 objets de céramique furent exhumés, au cours des fouilles licites ou illicites, des nombreux cimetières pré-incas disséminés à travers le désert côtier.

Voyage à Lima: les restaurants



L'Eau Vive 

Ucayali 370
L'Eau Vive fait face au Palacio Torre Taggle. Il s'agit sans doute d'un des restaurants les plus intéressants de Lima; la nourriture est fraîchement préparée par des religieuses françaises qui chantent
l'Ave Maria après les repas. Il y a un menu du jour à prix économique, et les profits sont versés à des œuvres de charité.



José Antonio 

Calle Bernado Monteagudo 200
Fréquenté surtout par des gens d'affaires qui viennent savourer des plats typiques comme les anticuchos de corazón et les papas rellenas, le splendide restaurant José Antonio prépare, selon l'avis de plusieurs, les meilleures spécialités créoles en ville. Le décor est feutré, le service est bon, la nourriture excellente et les prix en conséquence.



Cebichería Don Beta 

José Gálvez 667
Comme son nom l'indique, la Cebichería Don Beta concentre son menu sur les ceviches bien relevés. La carte propose aussi des tiraditos, des escabeches et des calmars frits tendres et parfumés. La salle à manger agréable est décorée avec des maquettes de bateau.



Brujas de Cachiche 

Av. Bolognesi 472
Brujas de Cachiche se présente comme une superbe vieille maison transformée en l'un des meilleurs restaurants en ville. Différentes spécialités locales composent le menu imaginatif et sont servies par un personnel discret et efficace. Lomo saltado, tiraditos, lenguado et arroz con mariscos ne sont que quelques exemples des plats que vous pourrez y déguster.



La Costa Verde 

Playa Barranquito
De l'avis de plusieurs, le restaurant La Costa Verde mérite le titre de la meilleure table de Lima. Dans cet établissement situé en bordure de plage, on vous propose de goûter au plantureux buffet. Il va sans dire que c'est une adresse à retenir pour ceux et celles qui recherchent l'expérience culinaire et qui n'ont aucune contrainte budgétaire.



El Señorio de Sulco 

Malecón Cisneros 1470 au bout de l'Av. Pardo
Tant pour l'ambiance que le décor, la nourriture et le service, El Señorio de Sulco figure parmi les restaurants préférés de Lima. Offrant une vue de la mer allant se perdre à l'horizon (si la météo le permet) et des mets créoles de qualité hors pair, tout concourt à faire de ce restaurant un véritable délice des sens. 

Voyage à Lima: parcs et espaces verts


PARCS

El Parque del amor, dans le quartier animé et huppé de Miraflores, ressemble à un grand jardin espagnol avec ses arbres, ses fleurs et la statue géante de deux amants entrelacés.



Très fréquenté par les promeneurs romantiques qui cherchent à échapper momentanément au brouhaha de la ville, ce parc offre en prime une jolie vue de la mer. 

Voyage à Lima: présentation


Située sur la rive du Río Rimac, la ville de Lima est parfois désignée la "Ville des Rois". C'est en effet la veille de la fête de l'épiphanie, le 5 janvier 1535, que Francisco Pizarro, conquistador espagnol, traça les premiers plans de la Plaza de Armas avant que la ville ne fût officiellement fondée le 18 janvier 1535 de la même année. Lima figurait parmi ces ravissantes cités espagnoles qui faisaient l'envie de bien des gens. De splendides constructions coloniales bordaient ses rues, offrant à la vue une harmonieuse perspective, sauf en certains endroits où se dressaient des édifices encore plus magnifiques avec pignon sur deux rues. Au cours des siècles, elle fut convoitée, attaquée, blessée, assiégée, violée, mutilée, mise à sac et à demi ruinée.



Il va sans dire que le résultat fut catastrophique. Aujourd'hui, la capitale du Pérou, court dans toutes les directions où grouillent environ neuf millions d'habitants, soit un peu moins de la moitié de la population du Pérou. Par rapport à sa splendeur passée, Lima n'est plus qu'une agglomération, noyée environ cinq mois par année dans un brouillard appelé garúa. Toutefois, elle parvient encore à enflammer l'imagination des visiteurs nostalgiques qui aiment déambuler dans ses vieux quartiers ayant gardé un parfum de l'ère coloniale, celui d'une époque faste. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que son centre historique fut ajouté à la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco. De plus, elle possède les meilleurs musées du pays, les meilleurs hôtels et restaurants, et sait en outre se mettre en fête à l'occasion pour se pencher sur sa riche histoire. 

Bogotà (3)


Bogotà (2)