vendredi 30 août 2013

Bélize: Une destination de choix pour la plongée



Voyage dans le Sud: les destinations de plongée

Des îles Galapagos à Cozumel, au Mexique, le Sud compte plusieurs destinations de choix pour les plongeurs québécois. Accessibles en quelques heures d'avion, souvent sans décalage horaire, les sites de plongée des Caraïbes présentent, pour la plupart, un bon rapport qualité-prix. La visibilité y est excellente, les récifs de corail, abondants, et la diversité des espèces marines, fort intéressante.






Que vous soyez débutant ou expérimenté, attiré par les grandes espèces ou les épaves, vous y trouverez assurément votre compte. En collaboration avec l'équipe du centre de plongée Total Diving, qui organise chaque année des voyages de plongée, voici 10 destinations de plongée qui figurent parmi les plus belles d'Amérique latine et des Caraïbes. Les sites ont été choisis pour l'état des récifs de corail, la visibilité (100 pieds et plus) et la diversité des espèces à observer.
1) Bonaire
Souvent citée comme la plus belle destination de plongée des Antilles, cet île néerlandaise, située au large du Venezuela, est reconnue pour ses sites de plongée facilement accessibles de la rive. Pas besoin de se plier à l'horaire de départ des bateaux. L'endroit permet également de faire de belles plongées en apnée, toujours à partir du rivage. Très pratique si vos compagnons de voyage ne détiennent pas leur certification de plongée.
Le site du Washington-Slagbaai National Park est l'un des plus beaux de l'île. On peut y observer d'immenses coraux, de grandes espèces comme des requins et des baleines ainsi que des raies et des anguilles de mer.
2) Le Belize
Au grand bonheur des plongeurs, le Belize n'est pas encore une destination grand public. Ce petit pays d'Amérique centrale est traversé par une barrière de corail faisant partie du système récifal de la Mésoamérique. Deuxième plus grande barrière de corail au monde après celle de l'Australie, elle s'étend de la péninsule du Yucatan, au Mexique, aux Islas de la Bahia, au Honduras.
Le Belize est réputé pour son récif et ses cayes, de petites îles basses formées de sable et de corail. Le site le plus connu du pays est le Great Blue Hole. Proclamé l'un des 10 plus beaux sites de plongée au monde par Jacques-Yves Cousteau, ce trou bleu d'une profondeur de 394 pieds (120 mètres) est une faille sous-marine s'étant formée à la fin de la dernière période glaciaire.
3) Les Îles Galapagos, Équateur
Les îles Galapagos sont une destination de rêve pour tout plongeur. Les eaux protégées des îles regorgent d'espèces rares. 
Décrétées patrimoine mondial en péril, les Galapagos soit un endroit de prédilection pour l'observation de lions de mer, de plusieurs espèces de requins, de raies mantas et pastenagues, d'otaries et d'iguanes marins. Situées au nord de l'archipel, les îles Wolf et Darwin figurent parmi les plus beaux sites de plongée de la planète.
Les eaux des îles Galapagos sont toutefois réservées aux plongeurs très expérimentés, en raison des courants forts. La destination n'est également pas à la portée de toutes les bourses. Il est possible de faire deux plongées quotidiennes à partir Puerto Ayora, la plus grande ville de l'archipel, pour environ 150 $ par jour. Des croisières d'une semaine sont également offertes. Les prix varient de 1000 $ à 4000 $.
4) Roatan, Honduras
Roatan est l'un des endroits les plus abordables au monde pour obtenir sa certification de plongée. Selon Sara Mansour, l'île de l'archipel de la Bahia au Honduras offre l'un des meilleurs rapport qualité-prix d'Amérique latine.
Roatan est réputée pour ses murs de corail d'une profondeur allant jusqu'à 200 pieds, mais facilement accessibles à partir de 30 pieds. L'île longe le système récifal de la Mésoamérique. On y retrouve une grande diversité de poissons (barracudas, poissons-anges, triggerfish), des hippocampes, des crabes et des tortues de mer ainsi que les principales variétés de coraux des Caraïbes, incluant le corail noir et le cerveau.
Le site est protégé par le Roatan Marine Park qui exige un droit d'entrée de 10 $ par année aux plongeurs. De Roatan, on peut facilement joindre l'île voisine, Utila, un endroit couru pour l'observation de requins-baleines.
5) Cozumel, Mexique
Cozumel est situé à 30 kilomètres au sud-est de Cancun, dans la péninsule mexicaine du Yucatan. S'étendant sur près de cinq kilomètres, le récif Palancar a été divisé en quatre sites de plongée distincts: Palancar Shallows, Palancar Horseshoe, Palancar Caves et Palancar Deep. Le récif comprend plusieurs cavernes, murs et fissures.
Plonger dans ces cavernes sous-marines permet d'observer d'impressionnantes stalactites de pierre calcaire. Une certification de plongée en caverne n'est pas requise pour les explorer.
6) Île Andros, Bahamas
Débutants et avancés, amoureux des requins, d'épaves ou des parois vertigineuses, tout le monde trouve son compte aux Bahamas. L'archipel des Caraïbes, où ont été tournés les magnifiques images du film Into the Blue de John Stockwell, offre une grande variété de sites de plongée.
Encore peu fréquentée par les touristes, l'île Andros compte plusieurs beaux sites, dont près de 200 trous bleus situés dans l'île et au large. Les plongeurs les plus audacieux pourront s'aventurer le long de la «Langue de l'océan», une faille profonde de 5000 pieds qui sépare l'île Andros de Nassau. À l'extrémité est de l'archipel, on peut y explorer plusieurs épaves et nager avec les requins près de l'île de San Salvador.
7) Les îles Caïmans
Pour profiter pleinement des îles Caïmans, mieux vaut s'offrir un combiné des trois îles, Grand Cayman, Little Cayman et Cayman Brac.
L'incontournable de ces îles britanniques est assurément Stingray City. Situé à la pointe nord de l'île Grand Cayman, l'endroit permet de côtoyer des dizaines de raies pastenagues et de les nourrir à la main, à quelques mètres de la surface. Ne manquez pas le Bloddy Bay Wall, à Little Cayman, un site où l'eau est exceptionnellement claire. L'épave de la frégate russe MV Captain Keith Tibbetts à Cayman Brac est aussi à voir.
8) Coco Island, Costa Rica
Située à 500 kilomètres au sud-ouest du Costa Rica, l'île Coco incarne le mythe absolu de l'île vierge. Inhabitée, elle a obtenu le statut de site du Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997.
On n'y plonge pas pour le corail et les couleurs, mais plutôt pour y observer les requins-marteaux, raies mantas, dauphins et tortues vertes. On peut apercevoir à l'occasion des requins-baleines. La faune est très diversifiée. Un peu comme les Galapagos.» Se rendre et plonger à l'île Coco (réservée aux plongeurs expérimentés) est cependant assez cher.
9) Les îles Vierges britanniques
Les îles Vierges britanniques sont reconnues pour leurs épaves. La plus connue est celle du RMS Rhones, un navire qui a coulé lors d'un ouragan en 1867 avec 125 personnes à son bord. L'épave, presque encore intacte, gît en deux parties à 30 et 90 pieds. Pour les amateurs de coraux et de poissons tropicaux, le site Alice's Wonderland, au large de Ginger Island, offre un beau spectacle de couleurs.
La plupart des sites de plongée des îles Vierges sont situés entre 60 à 80 pieds. Plusieurs sont accessibles par petit bateau de croisière. 
10) Turks&Caicos
Situées entre les Bahamas et l'île d'Hispaniola, les 48 îles qui composent Turks&Caicos permettent d'observer tortues de mer, requins de récifs, dauphins et raies mantas et pastenagues. La plongée à partir de la rive étant limitée, ce n'est pas l'endroit idéal pour l'apnée.
L'épave du HMS Endymion, une frégate de la marine royale du XVIIIe siècle, repose au large de Salt Cay. Mais la plongée sur mur demeure le principal attrait de l'archipel, qui est traversé par le passage Columbus d'une profondeur de 7000 pieds. Il n'est pas rare que les plongeurs puissent y apercevoir des dauphins, des tortues et des baleines, qui empruntent ce passage en grand nombre, de janvier à mars, lors de leur migration vers le sud.
Les coups de coeur de l'équipe de Total Diving
1 - Gordon Rocks, îles Galapagos. Pour ses requins-baleines, ses requins-marteaux, ses baleines pilotes et ses dauphins. Le lieu n'est accessible que par la plongée.
2 - Washington-Slagbaai National Park, Bonaire. Pour ses sites de plongée accessibles à partir de la plage, soit en apnée ou en plongée sous-marine. On peut y observer d'immenses coraux, des grandes espèces (requins, baleines) ainsi que des raies et des anguilles de mer.
3 - L'île Cooper et ses deux îles voisines Salt et Ginger, dans les îles Vierges britanniques. Notamment pour les couleurs qui ravissent les photographes. Ces îles comptent 11 des 50 meilleurs sites de plongée de l'archipel britannique.

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Le Costa Rica: une destination verte

Réglons tout de suite la question des plages: il y en a plein au Costa Rica, et elles sont magnifiques. Mais les belles plages abondent dans cette partie du monde. C'est davantage par son écotourisme que le pays se démarque. Qu'on soit féru de faune, de flore ou de beaux paysages, on y trouve de tout, et les infrastructures sont à l'avenant. Du plaisir assuré? Oui, mais à la condition de déterminer exactement ce qu'on veut avant le départ. Sinon, on risque de rater le meilleur.


Le volcan Arenal se dresse devant nous, immense, avec son cratère bien conique qui crache en permanence une fumée blanche. Les nuits claires, il arrive que l'on voie des coulées de lave descendre du cratère. Grondements en prime, comme si la bête allait s'éveiller et se remettre à semer la destruction autour d'elle, comme à la fin des années 60.
Des dizaines de personnes ont alors perdu la vie. Naturellement tout le monde a fui la région? Eh bien pas du tout. Ce volcan de 1633 m de hauteur est au contraire devenu une des premières attractions du Costa Rica. Les hôtels ont poussé comme des champignons à ses pieds, offrant souvent des bains thermaux dont l'eau chaude - parfois très chaude! - provient directement de l'Arenal.


D'un voyage d'une semaine fait à la fin janvier, c'est sans contredit le plus beau souvenir. Le pays compte au total 12 volcans, dont la masse impressionne toujours. On peut aisément accéder au cratère de trois d'entre eux. Une sorte de «must» pour qui entreprend la tournée de ces cracheurs de feu devenus pour la plupart inactifs au fil des ans. Mais pas l'Arenal, toujours considéré comme un des volcans les plus actifs au monde et dont l'ascension est de ce fait strictement interdite.
Il existe des «circuits volcans» plus ou moins complets, plus ou moins difficiles au Costa Rica. Cela va d'une gentille promenade quotidienne à des excursions plus musclées. Il est important de bien déterminer ce qu'on veut faire de ses vacances, et de lire attentivement la brochure du fournisseur de service. Sinon, c'est la frustration assurée: on trouvera qu'on se tourne les pouces au lieu d'explorer des endroits magnifiques, ou au contraire qu'on s'épuise à gambader d'un volcan à l'autre sans avoir le temps de souffler.


Priorité nature
Le Costa Rica n'est pas un pays avec de riches musées, de petites villes coloniales des plus coquettes, de découvertes archéologiques époustouflantes. Même la capitale du pays, San José, est plutôt banale. C'est en revanche un pays de nature, de forêts vierges, d'animaux exotiques et d'oiseaux de toutes les couleurs.
Se faire réveiller par une bande de singes hurleurs tapis dans un arbre près de votre fenêtre, ça surprend un peu. Se promener en chaloupe au milieu des crocodiles aussi. Et on se prend à espérer que cela durera: la déforestation est malheureusement flagrante dans le pays. Un peu partout, on voit des champs tout juste défrichés, arrachés à la nature. Heureusement, le quart du territoire est protégé grâce à tout un réseau de parcs et de réserves. Cela suffira-t-il?
Le parc national du volcan Rincon de la Vieja est un de ces poumons. On s'y promène au milieu des singes, des agoutis, d'arbres géants au sommet desquels fleurissent les orchidées. Des boues sulfureuses glougloutent dans des cuvettes naturelles à une température, disons, à ne pas s'y tremper l'orteil. De quoi nous rappeler que le magma volcanique n'est jamais bien loin. Juste sous les sentiers, en fait, qui sont parfaitement balisés.
Ce qui est vrai au Rincon de la Vieja l'est aussi ailleurs. On ne se sent jamais bousculés sous le poids des visiteurs dans les parcs et réserves du Costa Rica, même si le tourisme représente la deuxième source de revenus du pays, après l'agriculture. Quelque 40% des étrangers qui mettent le pied à l'aéroport feront des randonnées nature.
Vert, l'hébergement
Si le Costa Rica a beaucoup misé sur l'écotourisme, rares sont les hôteliers qui ont emboîté le pas. Mais ça vient. 
Essentiellement, c'est ainsi que se passent des vacances vertes au Costa Rica: des promenades dans la forêt tropicale, des animaux et des oiseaux à profusion, un sentier coupé par un méga-fourmilière, des volcans qui complètent la carte postale. Il y a pire, dans la vie...
REPÈRES
- Le Costa Rica est un pays sûr. On peut louer une voiture sans crainte; plusieurs sont dotées d'un système de navigation qui pallie les indications routières déficientes. Il n'y a pas d'autoroutes, sauf quelques tronçons dans la région de San José. Les routes principales sont bien entretenues mais sinueuses et souvent très fréquentées: prévoir plus de temps qu'habituellement.
- Il n'y a que cinq hôtels tout inclus dans tout le pays. Ailleurs, seul le petit-déjeuner est généralement compris. Les petits hôtels au centre des villages louent des chambres à 25 ou 30$ la nuit. Dans les centres de villégiature de bord de mer, la facture grimpera plutôt vers les 120$.
- Le midi, un plat principal dans un «soda», un restaurant typique, coûtera entre 10 et 15$ (on peut payer partout en dollars américains ou avec les principales cartes de crédit), plus les boissons. Surtout de la bière (l'Imperial me manque déjà...), alors que le vin est plutôt cher dans les restaurants d'hôtel.
- Les conditions sanitaires sont très bonnes: pas le moindre inconfort en une semaine à manger des salades, des fruits et des légumes crus, et à boire de l'eau avec des glaçons. On trouve de l'eau embouteillée partout. Quant à la malaria, elle est pratiquement inexistante au pays. 

Costa Rica: Parque Nacional Marino Bellena (2)


Costa Rica: Parque Nacional Marino Ballena (1)


Le Costa rica et ses superbes plages désertes

Le Costa Rica a beau attirer plus de 2 millions de visiteurs par année, dont quelque 100 000 Canadiens, il est encore possible d'y passer un après-midi à la plage sans devoir jouer du coude pour poser sa serviette, endurer la musique trop forte ou les regards indiscrets du voisin. Même en haute saison.


Du soleil, des vagues, du sable fin et des palmiers. Point. Des touristes ? À peine.
Peut-être est-ce parce que les touristes ignorent que la route reliant San José a été refaite récemment et que les cinq heures de trajet pénible se sont transformées en trois heures de route parfaitement asphaltée, longeant agréablement la côte du Pacifique. Les plages n'y souffrent pas d'une trop grande fréquentation, loin de là. La scène a de quoi étonner, début mars, en pleine semaine de relâche scolaire, alors que le littoral du parc national Marino Ballena est pour ainsi dire désert. C'est à peine si l'on croise de jeunes amoureux déambulant main dans la main, un ou deux groupes d'adolescents, des marcheurs aux cheveux gris à l'abri des rayons du soleil sous une large ombrelle.
Le paysage a quelque chose d'hypnotisant. Il y a d'un côté la forêt de palmiers filiformes, de l'autre une mer turquoise que nul nageur ni bateau ne trouble. Entre les deux, à marée basse, des dizaines de mètres de sable fin d'une propreté irréprochable. Pas de déchets, pas de guano, pas d'algues mortes.


Le parc Marino Ballena ayant été créé en 1990 pour protéger le plus grand récif de corail de la côte du Pacifique, il est bien sûr possible d'y faire de la plongée en apnée ou sous-marine. Et comme son nom le laisse entendre, on y fera aussi de l'observation de baleines à bosse entre les mois de décembre et mars. Les installations sont sommaires, le droit d'entrée (6 $) donne à peine accès à des toilettes et des douches rudimentaires. On est loin des complexes de luxe, avec les avantages et les désavantages que cela comporte.


Familles
Pour un programme plus actif, les familles iront faire un tour à l'Hacienda Baru, une réserve faunique privée sillonnée de petits sentiers pédestres (accès : 6$) à découvrir seuls ou aux côtés d'un guide, histoire d'en apprendre un peu plus sur les mangroves ou l'extraordinaire biodiversité des forêts costaricaines : le parc compterait plus de 300 espèces d'oiseaux et 60 de mammifères, dont plusieurs singes. Pour ceux qui ne connaissent pas le vertige, le clou de la visite reste tout de même l'excursion dans la canopée, la partie supérieure de la forêt, explorée suspendue au fil d'une tyrolienne (35$). Une petite marche d'une trentaine de minutes dans la jungle, aux trousses des chasseurs de papillons affairés à trouver de nouveaux sujets pour la voilière (gratuite), conduit à une plage d'une tranquillité remarquable.
Pour casser la croûte, la région est heureusement moins pourvue en fast-food américains que la capitale. Ils sont remplacés ici par de bucoliques petits vendeurs de ceviche frais postés le long de la route. Néanmoins, sécurité alimentaire oblige, on préférera sans doute s'attabler au bien nommé Tilapias, petit restaurant où l'on ne sert qu'un plat : du tilapia pêché dans les bassins adjacents, en filet ou entier, grillé, avec plantains frits, manioc, riz et salade pour 7$. Il faut y aller le dimanche après-midi, quand s'y donnent rendezvous les «ticos» (surnom des Costaricains) pour la sortie familiale de la semaine.
SE LOGER À OJOCHAL:
Au Diquis del Sur, pour le magnifique jardin botanique: www.diquiscostarica.com Las Horquillas, pour les amateurs de vélo : www.lashorquillas.com
MANGER À OJOCHAL:
Restaurant Citrus, pour la fine cuisine aux accents méditerranéens de Marcella Marciano et son décor moderne. En face du poste de police. Restaurant Exotica, pour le thon au curry et l'ambiance chaleureuse de la terrasse. Sur la route principale. Tilapias el Pavon, Vergel de Punta Mala de Osa (sur la route entre Ojochal et Uvita), 2786-5514, pour le poisson fraîchement pêché, puis grillé.

Costa Rica: De superbes chutes et cascades



Costa Rica: Parque Nacional Rincon de la Vieja


Costa Rica: Rio Reventazon


Costa Rica: Volcan Irazu


Partir à la découverte du Costa Rica

De superbes plages, une culture vibrante et une étonnante faune ont longtemps fait du Costa Rica un paradis pour les touristes latino-américains. Aujourd'hui, le reste du monde se prend également à rêver de cette destination. Voici quelques bonnes raisons de visiter le Costa Rica.



Sa biodiversité. Le Costa Rica, grâce à ses paysages variés, offre de nombreuses possibilités aux amoureux de la nature et de la faune, de l'observation des oiseaux à celle des baleines.


Le rafting. Le Río Reventazón est un spot privilégié pour les amateurs de cette sensation forte.
Liberia. Si la capitale San José n'est pas du goût de tout le monde, la ville de Liberia, au charme particulier, offre un point de départ intéressant à l'exploration du pays -- desservi par un nombre croissant de vols internationaux.
Le Pacifique et l'Atlantique - du haut d'un volcan. Une visite du volcan Irazu, le plus actif du pays, constitue un beau programme. Situé à 30 km de San José, il culmine à 3.432 mètres. On y accède en voiture par le parc national.
Les bienfaits de la boue. Ne manquez pas l'occasion de tester la boue volcanique -- qu'on retrouve dans les parcs comme le Parque Nacional Rincón de la Vieja, à 25 km au nord de Liberia. De nombreux spas ont ouvert dans la région.

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Le Panama: un pays entre deux mondes

Dans le rio Chagres, les Indiens embera reviennent de la pêche en pirogue motorisée et effraient un crocodile. À quelques kilomètres de là, des porte-conteneurs s'élèvent doucement dans les écluses du canal de Panamá. Une heure de route à l'ouest, les élégants gratte-ciel de la ville de Panamá resplendissent au-dessus de l'océan, tous illuminés par les reflets du coucher de soleil. Le Panamá enchantera assurément le touriste friand de contrastes: le mode de vie autochtone est à deux pas de la cité ultramoderne; la biodiversité pullule, alors que le développement économique et touristique explose.


Le Panamá est un isthme (c'est-à-dire une bande de terre étroite) reliant l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud. Il sépare la mer des Caraïbes et l'océan Pacifique. D'une superficie de 75 517 km2, il s'étire sur environ 772 km avec une largeur de 60 à 177 km. L'ouest du pays est parcouru par une cordillère centrale plus imposante que celles de la zone orientale. Les parcs couvrent 22 % du territoire et abritent 1000 espèces d'oiseaux, 220 de mammifères et 354 de reptiles et d'amphibiens.
Plusieurs groupes autochtones, dont les Kuna, les Embera et les Wounaan, ont occupé le territoire sans que l'on ait pu trouver de vestiges archéologiques majeurs. Rodrigo de Bastidas est le premier Européen à atteindre le Panamá en 1502. On découvrit vite la proximité entre les deux océans et les Espagnols tracèrent le Camino Real (chemin royal) pour faire traverser par l'isthme les richesses de l'Amérique du Sud vers l'Espagne, entre 1544 et 1739.
Le Panamá fut une colonie espagnole de 1539 à 1821, date où il devient indépendant et est rattaché à la Grande Colombie. L'État de Panamá est créé en 1855 et se sépare de la Colombie en 1903. Il cède alors la zone du futur canal aux États-Unis pour 10 millions $. L'épisode du pouvoir excessif de Manuel Noriega est encore frais dans la mémoire des Panaméens : les États-Unis envahirent le pays en décembre 1989 pour le destituer. Le Panamá a repris le contrôle du canal le 31 décembre 1999.


Le canal
Le canal est un ouvrage au lourd passé. Bien après l'abandon du Camino Real, une voie ferrée fut construite en 1855 pour rendre la traversée de l'isthme plus efficace. Mais la vieille idée de creuser un canal pour éviter le long et périlleux contournement de la Terre de Feu demeurait. En 1880, les Français prirent l'initiative sous la direction de Ferdinand de Lesseps, en lançant la Compagnie universelle du canal inter-océanique de Panamá.
Malheureusement, les travaux furent compliqués par les crues du rio Chagres, un tremblement de terre et surtout par la fièvre jaune et la malaria, qu'on attribua aux «miasmes nuisibles» qui émanaient des marécages et causèrent un grand nombre de mortalités chez les travailleurs. En plus, Ferdinand de Lesseps dut modifier son concept de canal au niveau de la mer, car il ne pouvait franchir l'obstacle du massif de la Culebra sans écluses. Mais trop tard : le projet fit faillite en 1889.
Les Américains reprirent les travaux en 1904, en évitant les erreurs des Français et en sachant combattre l'ennemi identifié par la médecine : les moustiques anophèles. L'ingénieur en chef Goethals conçut les trois séries d'écluses et la mise en eau du lac Gatun; il devança l'inauguration du canal de deux ans, soit en 1914.
Ce fut l'un des plus grands travaux de génie de l'époque et il faut profiter de son séjour pour en apprécier le gigantisme. Depuis le belvédère surplombant l'écluse de Miraflores, on a une vue panoramique sur les opérations. Je me faufile patiemment dans la foule pour atteindre le bord du balcon. Un gros navire avance dans le compartiment, tracté par des locomotives électriques. Les portes se ferment. En huit minutes, il est soulevé par l'eau pompée. À gauche, une immense grue se rapproche dans la voie parallèle. C'est Titan, appelé anciennement «Herman The German», une des trois grues construites par Hitler en 1941, une prise de guerre américaine. Elle peut soulever 690 tonnes et permet d'entretenir les lourdes portes des écluses.


En expansion
Chaque jour, 40 bateaux franchissent le canal. Les plus gros sont de catégorie Panamax et ne peuvent dépasser 294,1 mètres de longueur sur 32,3 mètres de largeur. Ils peuvent transporter en moyenne 4400 conteneurs et on exige environ 300 000 $ pour un passage. Un choix plus coûteux, mais plus rapide, consiste à décharger les conteneurs et à les faire traverser par voie ferrée.
Le marché mondial du transport maritime s'accroissant, la compétition du canal de Suez et du transport ferroviaire américain augmentant, l'Autorité du canal de Panamá a entrepris un nouveau chantier pour agrandir ses écluses. Elles permettront en 2015 le transit de navires post-Panamax, 40 % plus longs et 60 % plus larges, d'une capacité de 12 600 conteneurs.
Aussi, le design permettra de recycler 60 % de l'eau s'échappant à chaque ouverture d'écluse. Enfin, comme le canal actuel est déjà une source majeure de revenus pour le Panamá, l'expansion de cette voie maritime renforcera encore plus sa position de plus puissante économie d'Amérique centrale et devrait créer de meilleures conditions pour sa population.
Il est difficile d'imaginer ce que la construction du canal a entraîné comme impacts environnementaux. Depuis le Gamboa Rainforest Resort, je participe à une visite du lac Gatun en bateau rapide. Nous croisons quelques navires imposants et allons frôler les rivages touffus de petites îles. On y voit nombre de tortues, crocodiles, oiseaux et une colonie de singes capucins très curieux et faciles à prendre en photo.

Péninsule de Valdès (7)


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Paradis pour naturaliste en Argentine: la péninsule de Valdès

Pour les Argentins, c'est l'un des bouts du monde. À une vingtaine d'heures en autobus de la capitale nationale, la péninsule de Valdès est constituée d'une presqu'île gigantesque reliée au continent par une langue de sable et de terre recouverte par la pampa et riche en fossiles d'huîtres. Cette région sauvage abrite une variété exceptionnelle d'animaux : des lions et des éléphants de mer, des guanacos, des nandous, des manchots de Magellan et de nombreuses autres espèces d'oiseaux. Mais la plus grande attraction de ce lieu reste toutefois les baleines.


La première chose que l'on découvre en voyageant en Argentine est sans aucun doute la qualité des transports en commun long courrier. En effet, les trains sont inexistants, les trajets en avions sont onéreux et le voyage en voiture est lancinant, voire fatiguant. Il reste aux voyageurs alors l'autocar. Les Sud-Américains en général et les Argentins en particulier voyagent principalement en autocar. La gare routière pour autocar de Buenos Aires ressemble à un véritable aéroport. Elle est grande, et nombreuses sont les plateformes d'embarquement. Chaque minute, un autocar part et arrive en même temps au terminal de Buenos Aires. Les destinations sont non seulement pour toute l'Argentine, mais aussi pour toute l'Amérique du Sud.

Pour aller à la péninsule de Valdès,  il faut entre 20 et 22 heures de voyage et le trajet se fait de nuit, avec un départ aux alentours de 16h et une arrivée à Puerto Madryn vers midi ou 13h. Puerto Madryn est, en quelque sorte, la porte d'entrée de la péninsule de Valdès. Située à 1300 kilomètres au sud de la capitale, Buenos Aires, Puerto Madryn se trouvee en dehors de la péninsule de Valdès, mais n'en constitue pas moins un point de passage important dans cette région de la Patagonie qui est la province de Chubut. Puerto Madryn est une importante ville de 58 000 habitants située au fond d'une anse et au bord de l'un des deux golfes de la péninsule de Valdès: Golfo Nuevo. Cette ville de Patagonie est une modeste station balnéaire qui s'est développée rapidement.



Lions de mer
Deux longues jetées sur la mer forment les ports d'attache de bateaux de pêche. Ces quais sont souvent côtoyés, voire colonisés, par des lions de mer presque domestiqués. Même habitée par l'homme, la nature reprend ses droits sur la civilisation. Puerto Madryn possède deux institutions océanographiques : l'ancien musée océanographique et le nouveau centre de la mer. Le Museo oceanogràfico est un petit musée fort riche pour sa taille. On y voit le squelette de l'une des baleines les plus rares au monde : la baleine franche pygmée. Il n'en existe que 10 squelettes dans le monde. L'EcoCentro est un nouveau centre d'interprétation sur la faune marine de la péninsule de Valdès. Ici, l'orque, le lion de mer, le manchot de Magellan et la baleine franche australe se partagent le rôle de vedette.
Dans la région, une petite route sinueuse et gravillonnée quitte Puerto Madryn à destination de la réserve faunique de Punta Loma. Ici, sont rassemblées des centaines de lions de mer et une importante colonie de cormorans de Magellan. À 55 kilomètres de Puerto Madryn, dans la pampa, la ville de Trelew est, avec ses 93 000 habitants, non seulement la plus importante ville de la province de Chubut mais aussi sa capitale provinciale. Trelew est célèbre grâce à son musée de paléontologie Egidio Feruglio, riche de milliers de fossiles, dont ses squelettes complets de dinosaures reconstitués dans l'une de ses salles.
Sites à dinosaures
La Patagonie est surtout célèbre pour ses sites à dinosaures dont certaines espèces sont non seulement les plus grands dinosaures du monde, mais aussi les plus grandes créatures terrestres ayant existé sur notre planète.
À une centaine de kilomètres au sud de Trelew, dans la pampa et le long des côtes de l'Atlantique austral, il existe une réserve faunique unique au monde. Il s'agit de la plus grande colonie de manchots de Magellan en Amérique du Sud. La réserve provinciale de Punta Tombo abrite une colonie de plus de 500 000 manchots de Magellan. Il ne faut pas croire que le manchot est un oiseau marin exclusivement inféodés aux régions froides de l'hémisphère Sud. Certaines espèces vivent dans les régions subtropicales de l'Océanie, de l'Afrique du Sud et de l'Amérique du Sud. Deux d'entre elles colonisent les côtes sud-américaines. L'une d'entre elles, le manchot de Magellan, niche durant le printemps et le début de l'été austral dans des terriers anarchiquement répartis dans la pampa de la réserve patagonienne. Près de trois kilomètres de sentiers permettent aux milliers de visiteurs dans l'année de circuler au milieu de ces milliers de manchots qui, indifférents aux humains, passent dans les chemins ou se reposent à l'entrée de leur terrier.
Patrimoine de l'Unesco
La péninsule de Valdès est une réserve unique en Amérique du Sud, et même dans le monde. Il s'agit d'une presqu'île de 40 kilomètres de largeur sur 90 de longueur, couvrant 36 000 kilomètres carrés et en présentant plus de 400 de littoral, qui attire chaque année entre 80 000 et 90 000 visiteurs du monde entier. Véritable paradis pour les naturalistes, cette réserve est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO depuis 1999. Mais pour y aller, il est impératif d'être motorisé. L'entrée de ce parc se situe à une cinquantaine de kilomètres de Puerto Madryn et la péninsule offre aux visiteurs plus de 300 kilomètres de routes gravillonnées à travers une pampa sans fin, où vivent de nombreux animaux sauvages et domestiques. La péninsule est constituée de terrains privés sous la forme d'Estancias où sont élevés moutons, vaches et chevaux. L'ensemble de ces animaux domestiqués fait bon ménage avec les guanacos et les nandous, fort nombreux dans le parc naturel. Plusieurs heures sont nécessaires pour relier les différents points de la péninsule et, par conséquent, la péninsule de Valdès ne se visite pas en une journée.
Les éléphants de mer colonisent presque tout le littoral atlantique de la péninsule et ils sont les plus communs à Punta Cantor en compagnie des lions de mer. Tous ces pinnipèdes qui pèsent jusqu'à trois tonnes forment le garde-manger d'une trentaine d'épaulards qui longent le rivage et entrent dans le Fondeadero Caleta de Valdès, un lagon d'une vingtaine de kilomètres de longueur de la péninsule. Les orques sont de gros dauphins de cinq à neuf mètres de longueur, noir et blanc, carnivores de surcroît, surtout ceux de la péninsule de Valdès.


Baleine franche australe
La plus grande attraction de la péninsule de Valdès, celle qui attire le plus grand nombre de touristes, reste la baleine franche australe. Les eaux abritées, moins profondes et donc chaudes du Golfo Nuevo (au sud) et du Golfo San José (au nord) sont des zones de reproduction de ces mammifères, de juin à la mi-décembre. La baleine franche australe est un cétacé à fanons de 15 à 17 m de longueur et de 80 à 90 tonnes. C'est également un animal excentrique par ses comportements. Contrairement au Saint-Laurent où les baleines se nourrissent et sont occupées à chercher leur alimentation, dans la péninsule de Valdès, les baleines franches se reproduisent. Elles passent alors leur temps à se côtoyer, à s'accoupler ou à mettre bas.
Pour les voir, il faut se rendre à Puerto Pirámides, un petit village de 250 habitants, lieu de villégiature de 1000 à 1200 baleines franches. D'ailleurs, les Argentins nomment ce petit village la capitale des baleines. Ici, six compagnies offrent des croisières aux baleines d'une durée d'une heure et demie. La plupart se font sur des petites embarcations. Les plus recherchées, donc les plus achalandées, sont les pneumatiques... à éviter si vous désirez bien apercevoir les baleines. L'une des meilleures compagnies d'excursion aux baleines est Botazzi.  

Six entreprises qui exploitent des bateaux de croisières aux baleines améliorent leur matériel d'année en année. Chacune reçoit entre 15 000 et 20 000 passagers chaque année.
Baleineaux
La saison de reproduction se termine au début de décembre et durant cette fin de saison aux baleines, seules quelques femelles accompagnées de leur baleineau âgé entre quatre et six mois nagent dans le secteur. En tout, les scientifiques ont enregistré l'année dernière 1200 baleines franches dans le Golfo Nuevo (sur une population totale estimée à 7500 individus dans l'hémisphère Sud) et cette population augmente de 7 % chaque année! Voilà une bonne nouvelle pour les écologistes.
À savoir
Comment s'y rendre
À partir de Buenos Aires, plusieurs compagnie d'autobus desservent la Patagonie plusieurs fois par jour. Ces autobus sont confortables et ne ressemblent en rien à ce que nous avons en Amérique du Nord. Le service à bord (déjeuner, dîner et souper) est inclus dans le prix du billet. Il faut compter environ 290 pesos pour un aller simple entre Buenos Aires et Puerto Madryn (1350 km). Pour plus d'informations sur les trajets desservis par les autocars: www.donotto.com.ar ou www.quebus.com.ar



Informations utiles
-Le climat : les saisons sont inversées en Amérique du Sud. Pour voir les baleines, il est conseillé de s'y rendre entre septembre et décembre. La température à Buenos Aires se situe entre 20 et 30 °C durant le printemps et autour de 20 °C dans la péninsule de Valdès. Attention, c'est venteux sur la péninsule et sur le bord de l'Atlantique Sud.
-La langue : l'espagnol est la langue officielle en Argentine, mais l'anglais est également utilisé dans les principaux sites touristiques.
-La monnaie: le peso. Le dollar américain est accepté partout.  Il est fortement conseillé aux voyageurs d'avoir de l'argent comptant sur soi. Les cartes de crédit sont généralement acceptées dans les principaux points de vente et dans les distributeurs.
Adresses
-Bottazzi, Puerto Piràmides : www.titobottazzi.com
- Visitez le site web de l'Office de tourisme de Puerto Pirámides : www.puertopiramides.gov.ar
- Visitez le site web de la Réserve de la péninsule de Valdès : www.peninsulavaldes.org.ar
-Office de tourisme de Puerto Madryn : www.madryn.gov.ar