Prenant racine au nord et au sud directement dans la sabana,
Bogotá, la capitale de la Colombie, est entourée de montagnes. C'est une ville assez unique et moderne qui ne manque pas de charme, chaque coup d'œil
offrant un panorama différent d'un paysage magnifique tout en hauteurs et en
couleurs. Ville ouverte et internationale, Bogotá présentait jusqu'à tout récemment un
riche héritage historique avec une architecture républicaine et coloniale
importante - la ville portait d'ailleurs le surnom affectueux d'"Athènes de
l'Amérique du Sud". Sa destruction, en 1948, au cours d'une période assez
trouble surnommée par les uns La Violencia et par les autres El Bogotazo, a
forcé les autorités à entreprendre une reconstruction rapide en verre et en
béton.
La ville aujourd'hui n'a plus rien d'historique, sauf en ce qui a trait au vieux quartier de La Candelaria et quelques rues étroites du centre-ville. On y trouve bien sûr des vestiges d'époque comme des églises, des théâtres, des édifices gouvernementaux et quelques maisons. Le plus souvent, ces dernières ont été reconverties en restaurants ou bien en musées. Avec une population de près de huit millions d'habitants dans son agglomération, dont la majorité provient des campagnes de diverses régions isolées, Bogotá présente toutes les caractéristiques d'une mégalopole hétéroclite sans en avoir véritablement la diversité internationale tout en en subissant les inconvénients: la méfiance, l'insécurité, les ghettos non plus ethniques ici mais régionaux, la pauvreté endémique de certains quartiers et la richesse ostentatoire des autres, etc. Dans certains quartiers, chaque rue, chaque édifice et pratiquement tous les commerces sont protégés par une ou plusieurs vigiles armés. Mais la ville tire aussi des bénéfices de cette situation, tant au point de vue économique que culturel. En effet, Bogotá se présente comme l'un des centres majeurs de la culture colombienne, influencé par un apport constant d'une diversité de cultures en provenance de toutes ses régions largement représentées.
La ville aujourd'hui n'a plus rien d'historique, sauf en ce qui a trait au vieux quartier de La Candelaria et quelques rues étroites du centre-ville. On y trouve bien sûr des vestiges d'époque comme des églises, des théâtres, des édifices gouvernementaux et quelques maisons. Le plus souvent, ces dernières ont été reconverties en restaurants ou bien en musées. Avec une population de près de huit millions d'habitants dans son agglomération, dont la majorité provient des campagnes de diverses régions isolées, Bogotá présente toutes les caractéristiques d'une mégalopole hétéroclite sans en avoir véritablement la diversité internationale tout en en subissant les inconvénients: la méfiance, l'insécurité, les ghettos non plus ethniques ici mais régionaux, la pauvreté endémique de certains quartiers et la richesse ostentatoire des autres, etc. Dans certains quartiers, chaque rue, chaque édifice et pratiquement tous les commerces sont protégés par une ou plusieurs vigiles armés. Mais la ville tire aussi des bénéfices de cette situation, tant au point de vue économique que culturel. En effet, Bogotá se présente comme l'un des centres majeurs de la culture colombienne, influencé par un apport constant d'une diversité de cultures en provenance de toutes ses régions largement représentées.
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